lundi 4 juin 2012

de Kutaisi à Tbilissi

Kutaisi, deuxième ville du pays, j'arrive le jour de la fête de l'indépendance. Ce jour là, c'est aussi l'inauguration du nouveau parlement, le président va faire un discours et la parade militaire attire une foule énorme.

Gori....bien triste
Vous ne verrez pas de photos de cet évènement car dans cette foule, mon appareil photo a disparu...vole ou perdu, j'ai sûrement été inattentive....
Bon, je trouverai le lendemain un appareil pas trop cher, le vendeur m'assure qu'il est neuf....mais j'ai de gros doutes, même s'il est en excellent état et d'un modèle assez récent (ou justement à cause de ça). J'ai bien peur d'avoir acheté un appareil volé....et le mien sera sûrement revendu à un autre voyageur aussi malchanceux que moi.


hôtel de ville de Gori
Bon, allez, je reprends la route pour arriver à Gori, ville natale de Staline. De grandes friches industrielles post-communistes, des blocs d'habitation du même acabit et un hôtel de ville qui ressemble au Bundestag....On est ici à quelques kilomètres de la vraie/fausse frontière avec l'Ossetie du sud, il y a des militaires partout.
Vous ne verrez pas cette frontière si vous regardez une carte du monde,car l'indépendance de cette région n'est pas reconnue internationalement, mais elle existe pourtant bien, et il faut un visa pour passer de l'autre coté !

chez Svetlana


Je loge chez Svetlana qui est médecin à mi- temps à l'hôpital, mais les habitants du quartier préfèrent venir directement chez elle. Elle ausculte donc dans sa cours, et en plus de soigner gratuitement, elle offre le thé ou le café !


restes de communisme à Tbilissi











Je ne m'attarde pas dans cette ville un peu triste, je me dirige vers la capitale.


c'est le perron ou l'arbre
qui penche ? les deux peut être !
Tbilissi aussi regorge de quartiers aux allures soviétiques, mais on y trouve une architecture plus internationale, avec des influences européennes, ici des restes art déco, la une façade de style italien....et les maisons typiquement géorgiennes, en bois, avec coursives et balcons.





C'est un spectacle charmant et surprenant. Dans Tbilissi, on a envie de marcher, au hasard des rues, de se perdre dans les arrières cours qui regorgent de ces constructions, comme empilées les unes sur les autres.










Les couleurs jouent avec les rayons du soleil entre deux averses.


On cherche en vain des lignes droite...ou un quelconque signe de solidité....

mais ces frêles équilibre ont résisté au temps, aux intempéries et aux tremblements de terre parfois depuis le 18 ème siècle !

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