mardi 10 avril 2012

HelpX à Koprivets, Bulgarie

J'arrive à Koprivets sous un soleil de plomb grâce à un papy dans une lada délabrée, qui fera un détour de20 km pour m'amener directement au village, c'est pas sympa ça ?

Carmen est une anglaise qui a acheté une maison avec un bout de terrain à cultiver au milieu de la campagne Bulgare. Elle vit là depuis deux ans avec ses chats, son chien et quelques poules.

L'accord conclu (dans le cadre HelpX) est: 5 heures de travail en échange d'un toit et 3 repas par jour.

Au boulot avec Carmen

Les deux premiers jours sont difficiles, il fait très chaud et le travail est épuisant. Il faut préparer la terre pour les plantations des jours à venir. Je désherbe et retourne la terre avec une espèce de houe....aie aie aie, mon dos ! après 2 heures dans le champ, j'ai déjà un coup de soleil ! Heureusement Carmen me prête un chapeau. Le travail, bien qu'épuisant, n'est pas désagréable, mais très monotone.

c'est le printemps ;-)
Une fois le travail termine, j'ai tout mon temps pour me balader et admirer les insectes et les oiseaux (nombreux ) comme les piverts, les cigognes, les pies....





une autre...copine
mes copines du village
Je prends aussi le temps d'explorer le village, mais sans voitures (ou presque ), finalement se balader dans le village ou dans la campagne....y'a pas beaucoup de différence, sauf les mamies dans leurs tenues traditionnelles....Elles m'interpellent, je dis bonjour....et c'est parti pour plusieurs minutes de papotage (auquel je ne comprends quasi rien, mais ça ne les décourage pas ! ), j'adore !

Malheureusement, la pluie montre son nez ... on tente de continuer le travail, il y a encore beaucoup à faire !
la gadoue, la gadoue...


Mais la terre encore gorgée de neige fondue (l'hiver fut très froid ici aussi) se transforme en espèce de gros paquets de boue qui colle tellement aux bottes qu'après quelques minutes on ne peut même plus avancer....chaque pied pèse au moins 2 kilos !....



les brins de saule sont bénis
Hier, j'ai vu les femmes cueillir des branches de saule pleureur, et, avec mes quelques mots de Bulgare et beaucoup de gestes, j'apprends que c'est pour porter sur les tombes. Comme on ne peut pas vraiment travailler aux champs, j'entraîne Carmen vers le monastère  voisin ( qui est en fait un couvent, mais ici c'est le même mot ) pour assister à la cérémonie des fleurs.

nourriture avant bénédiction
Les nonnes gardent le sourire, malgré la pluie
Le pope va bénir chaque brin de saule pleureur apporté par les femmes (aucun homme à cette cérémonie) mais aussi la nourriture destinée aux morts. Pendant qu'il récite sa litanie, les femmes papotent, se congratulent.... bref, ça caquette dans tous les sens....on est loin de l'ambiance solennelle des églises de chez nous !


Comme le mauvais temps continue, je quitte Carmen et le village de Koprivets pour reprendre la route en direction de la mer noire. Suite au prochain épisode....

3 commentaires:

  1. Les travaux des champs, ce sera pour une autre fois...
    Demain, direction Cambodge.

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour Marie, je te suis depuis le début et je me délecte de tes aventures, ça me fait voyager et découvrir des contrées inconnues.
    je salue ton courage!
    Annelise

    RépondreSupprimer
  3. oulala, quel changement de job !! C'est magique de te suivre dans tes découvertes même si je me doute que, par moment, c'est plus difficile que ce que tu laisses paraître. Gros gros bisous Marie
    Valérie

    RépondreSupprimer