vendredi 2 mars 2012

Tirana

musée, place principale de Tirana
J'ai donc quitté Shkoder après maintes embrassades émouvantes avec la famille de Pashko qui m'a accueillie si généreusement. Grâce à eux, j'ai vraiment vécu une semaine Albanaise, et fais des progrès fulgurant dans l'apprentissage de la langue.
Quand on arrive à Tirana, c'est l'héritage des 60 ans de dictature qui vous assaille. Des bâtiments tellement carrés et froids, des statues...d'une autre ère....beaucoup de vestige de la dictature ont été détruits, mais il en reste encore tellement !

mercedes, mercedes, mercedes....
Je ne peux pas dire qu'en arrivant j'ai vraiment aimé cette ambiance. Mais le deuxième jour, je ressent un peu mieux l'esprit de la ville, ses contrastes entre Ouest et Est.

l'opéra, encore un beau bloc de béton !
Après la chute du régime, l'Albanie est devenue la plaque tournante de tout un tas de trafics (drogue, voitures, femmes...). La situation s'est un peu calmée, mais ont sent encore la magouille à chaque coin de rue: ici une voiture sur deux est une mercedes (arrivées de toute l'Europe, souvent en pièces détachées...) on change l'argent au coin des rues, on deale les cigarettes (toujours dans la rue) au détail....
La pauvreté est telle qu'on propose parfois une balance sur le trottoir....si vous avez tout d'un coup envie de vous peser, en pleine rue....l'heureux propriétaire de la balance gagnera peut être de quoi manger à la fin de la journée.

besoin de change?
combien je pèse aujourd'hui?
on étale ses outils...
le partisan inconnu
Des étudiants, comme partout dans la monde















Les hommes se rassemblent sur la place du Partisan inconnu ( encore un beau monument de l'époque d'Enver Hoxa) pour proposer leurs services à d'éventuels employeurs, ils étalent même leurs outils pour avoir plus de chance de trouver quelques heures de travail.
Au milieu d'une circulation pour le moins cahotique, on croise aussi bien des habitants en costumes traditionnels que des étudiantes en jeans moulants....toujours le contraste.

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