jeudi 9 février 2012

sarajevo toujours sous la neige


La route devant la maison d'Oliver a enfin été dégagée par les chasse-neige. Nous partons donc pour Sarajevo, à pieds. Il n'y a que 3Km,  la descente est assez facile, même si ça glisse beaucoup. La remontée sera plus éprouvante, mais ça fait du bien de sortir, 5 jours coincés c'est déjà beaucoup. Sur le chemin, peu à peu c'est le retour à la civilisation avec les enfants qui jouent dans les rues et les femmes qui vont au marché.

le chemin vers la ville
Je découvre donc la vieille ville de Sarajevo. Ici, on trouve des mosquées (beaucoup), des églises catholiques ou orthodoxes et une synagogue, le tout dans un périmètre restreint de quelques centaines de mètres carrés. C'est vraiment une des particularités de cette ville, où actuellement chacun semble vivre en bonne entente avec son voisin, même si chaque personne est "étiquetée" selon sa religion ou son ethnie d'origine.

il faut évacuer la neige
Les rues de la ville ont été bien dégagées, mais dans les rues piétonnes des vieux quartiers il faut éliminer des centaines de m3 de neige et chacun est au travail pour dégager et transporter la neige vers la rivière avec des moyens de fortune. Partout on travaille à la pelle, on pousse las brouettes ou tout simplement, on tire des bâches en plastique chargée de neige.
Les tombes musulmanes près de la mosquée
La vie reprend son cours et les boutiques sont ouvertes, même si les clients sont encore rares. Je me délecte de cette visite anti touristique et rafraîchissante (dans tous les sens du terme vu que la température est redescendue à - 15°).
Un petit arrêt historique tout de même près du "latin bridge". C'est le pont où fut assassiné l'archiduc François-Ferdinand en 1914. C'est donc ici le point d'origine de la première guerre mondiale et des bouleversements économiques et politiques qui suivirent. C'est un peu ici aussi que notre monde moderne est né, à quelques mètres des ruelles étroites et du bazar des Ottomans....
Comme une envie d'occident :-))
Cette ville chargée d'histoire est maintenant résolument tournée vers le monde occidental, ses richesses et ses rêves.

Il est impossible de quitter Sarajevo en stop avec toute cette neige sur le bord des routes et les bus sont toujours interdits de circulation, mais j'espère que cette situation va évoluer bientôt, pour que je puisse continuer mon voyage.

1 commentaire:

  1. Courage Marie, l'attente est longue mais ce sera bientôt un souvenir. Je t'embrasse tendrement. Marius joue avec la boîte serpent (tu te rappelles). J'espère que l'on pourra se reparler avec lui pour qu'il te voit. Bises.

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